D’après le Routard, pour rejoindre les fabuleuses rizières terrassées de Ping’An, il faut tout d’abord se rendre à Longsheng en bus, à 2H00 de route, puis faire un changement pour rouler encore 1H00 avant d’arriver à destination. Nous avons suivi l’itinéraire, fait le changement à Longsheng où d’ailleurs, j’ai eu à faire le choix difficile entre : me retenir de pisser et rester dans l’incertitude du moment où nous rencontrerons à nouveau des toilettes OU pisser dans des toilettes à la turque hyper sales dont l’odeur putréfiante me filait des hauts le cœur. Et en cherchant des toilettes libres, je me suis aperçue qu’il n’y avait en fait pas de porte, donc, c’est ainsi que j’ai pu admirer des chinoises dans le plus simple appareil, accroupie, le cul à l’air en train de faire leurs besoins. L’odeur devenant insoutenable et ayant peur de manquer d’oxygène (ou de choper une bactérie rien qu’en respirant), j’ai préféré ressortir. Et bien, pour en revenir au timing pour rejoindre Ping’An, le Routard a été plutôt modeste sur ce coup là, car il nous a bien fallu pas loin de 4H30 en tout pour enfin apercevoir les magnifiques terrasses. Mais, la route était bordée de paysages époustouflants (si seulement l’excité au volant ne klaxonnait pas continuellement, on aurait pu apprécier le voyage).



Bref, nous arrivons à Ping’An et les photos vous illustrent parfaitement ce que nous avons vu. Nous avons monté de très nombreuses marches pour arriver au sommet de cette montagne et ainsi admirer la vue unique des rizières vertes-jaunes. Dommage, le temps ce jour là était légèrement voilé et les photos ne rendent pas comme sur les cartes postales.

On rencontrait tous les 10 mètres des vendeurs de souvenirs locaux, et…de fruits de la passion ! On achetait un fruit de la passion pour 1 RMB (0,10 €), on vous l’ouvrait et on vous mettait une cuillère en plastique dedans en guise de snack ! Du coup, je me suis empiffrée de fruits de la passion (voir photo) toute la journée et j’en ai même acheté pour les jours suivants !
D'ailleurs, petits conseils aux gourmands comme moi : ne vous gavez pas de fruits de la passion toute la journée (ou fruits tout cours) sans rien manger d'autres de plus consistants, sinon vous risquez de vous faire une frayeur dans le bus "tiens j'ai un peu mal au ventre...et on arrive quand ? dans 4h...ah...".

A 17H00, dernière navette pour rejoindre Longsheng, plus trop de places assises, mais un petit banc en bois derrière le chauffeur, ça fera l’affaire ! Je m’endors à moitié sur le dossier du conducteur bercée par les virages de la montagne. Arrivée à Longsheng, nous retrouvons un car, bien confortable pour rejoindre Guilin dans lequel nous avons pu nous reposer une bonne partie du trajet.

De retour à Guilin, nous avons testé un restaurant recommandé par le Routard (non, nous ne sommes pas rancuniers quant à l’erreur de timing dont ils ont fait preuve). Pour nous y rendre, rien de mieux que de monter dans un « pousse-pousse » deux places, tiré par un vélo, c’est pas cher, c’est écolo et c’est tellement agréable quand il fait bon (oui car chez nous, en Chine et en particulier dans le sud de la Chine, il fait encore bon même fin Octobre). Pour le restau, nous n’avons pas été déçus ! Nous avons choisis les plats conseillés par le guide à savoir le Gâteau de Riz à la sauce de porc. Un délice ! Quand le plat arrive à votre table, on dirait que le riz est tout sec et collé, comme une grosse barre de céréales puis la serveuse verse sous vos yeux la sauce aux champignons noirs et au porc qui ramollit le tout. Ca crépite un instant puis place à la dégustation. Exquis ! Du mou et du croustillant en même temps, je ne sais pas comment ils ont fait ça mais c’est original.

Je donne l’adresse aux éventuels intéressés :

Yi Yuan
17-2-3 Nanhuan Lu
Guilin
Ouvert tous les jours de 11H30 à 14H30 puis de 16H30 à 22H00.

Après ce festin, nous avons arpenté le marché nocturne de Guilin où se côtoient des vendeurs de souvenirs « pseudo-artisanaux », tissus colorés, taies de coussins bariolées façon Amérique Latine, sacs, Jade, sceaux chinois, sucreries, bijoux… (cela dit, ça fait quand même son petit effet, peut –être que je dis ça car je suis une touriste à 100% qui adore acheter des conneries du genre tambourins en peau de fesses de phoque…)

Retour à l’auberge en pousse-pousse où une bonne nuit de sommeil s’annonce avant le départ à Yangshuo.

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